Études naturalistes et acoustiques
Etudes faune/flore réalisées par Calidris
Grâce à des inventaires de terrain réalisés par les écologues du bureau d’étude Calidris de septembre 2016 à octobre 2017, la zone d’étude a été analysée et cartographiée pour les différentes espèces d’oiseaux, de chauves-souris, de faune terrestre, et de flore. L’étude écologique a permis de démontrer que la zone d’implantation prévue présente des sensibilités environnementales qui sont compatibles avec le futur parc éolien.
Ce projet à 6 éoliennes vient en extension d’un parc existant, et son positionnement est en cohérence avec l’implantation des éoliennes déjà en place. Cela permet d’optimiser l’emprise des éoliennes sur l’axe de migration des oiseaux. De plus, l’étude de 3 variantes a permis de choisir une implantation des éoliennes la plus adaptée pour la faune, au vue des différentes contraintes (techniques, paysagères, financières). En effet, l’emplacement final des éoliennes a permis d’obtenir un éloignement maximal avec les zones à enjeux potentiels (haies, lisières, habitats naturels remarquables…).
Les travaux peuvent représenter une source de dérangement pour la faune. Ainsi, les travaux de construction ne devront pas commencer durant les périodes de nidification (entre le 1er avril et le 15 juillet), afin d’éviter tout dérangement des oiseaux. En plus de l’adaptation calendaire des travaux, un suivi écologique de chantier sera effectué pour s’assurer qu’aucun enjeu naturaliste n’est présent dans la zone de travaux. Les haies impactées pour la réalisation des aménagements seront replantées au double du linéaire coupé, à plus de 400m des éoliennes.
Pour les chauves-souris, la mise en place d’un protocole d’arrêt conditionnel de l’éolienne E02 est également prévue afin de limiter tout risque de collision. Les autres éoliennes s’intègrent bien et ne sont donc pas concernées par un tel protocole.
Durant l’exploitation du parc, un suivi environnemental sera réalisé par un cabinet spécialisé une fois dans les 3 premières années d’exploitation, puis une fois toutes les 10 années suivantes, à savoir :
– Un suivi de l’évolution de la flore et des habitats naturels,
– Un suivi environnemental ICPE post-implantation de l’activité et du comportement des chauves-souris, par enregistrements continus à hauteur de nacelle et également au sol,
– Un suivi environnemental ICPE post-implantation de la mortalité des oiseaux et des chauves-souris, à la réalisation de prospections au sol.
Etude acoustique réalisée par EREA
Des acousticiens sont venus sur site pour faire des mesures de niveaux sonores sans les éoliennes.
Ils ont ensuite modélisé la diffusion acoustique depuis chaque éolienne. Ils se sont assuré que le niveau de bruit perçu au niveau des habitations respecte bien la réglementation française, qui est la plus stricte en Europe.
Un plan d’optimisation (bridage de plusieurs éoliennes suivant les conditions) sera mis en place afin que le parc respecte l’arrêté du 26 août 2011. Après construction des éoliennes, un acousticien viendra faire de nouvelles mesures pour vérifier que les éoliennes respectent totalement la réglementation.
L’inspecteur des Installations classées de la DREAL contrôle le respect de la réglementation.
Etudes paysagères réalisées par Epycart
Le projet se situe dans un paysage de plaines, à l’ouest la vallée du Thouet. Cette vallée s’insère entre un ensemble paysager des plaines à l’est et un ensemble de type bocage à l’ouest. La zone dans laquelle le projet des Terres Lièges s’inscrit présente un développement éolien important et en pleine expansion, avec un certain de parc éolien déjà construits, autorisés et en instruction.
En effet, ce paysage est propice au développement éolien et pour limiter le mitage des parcs et ainsi suivre les préconisations de l’ADEME, nous avons choisi de réaliser d’optimiser le parc existant d’Availles-Thouarsais-irais.
Au regard la présence du parc éolien déjà construit, les impacts de l’éolien sur le paysage sont déjà existant, ainsi l’impact du projet éolien des Terres Lièges sur le paysage est jugé de nul à faible sur le patrimoine historique depuis les différentes aires d’étude.
Pour les riverains qui le souhaitent et ayant une vue directe sur le parc, une mesure réductrice sera mise en place, à savoir la plantation de haies en limite de propriété (1 000 ml prévus).